Aussi surpris que moi, ce petit bonhomme, barbu et couvert d'un grand chapeau, m'a expliqué qu'il était un farfadet et, en tant que tel, il avait adopté ma cuisine, pour s'en occuper "en mon absence" et terminer mes tâches inachevées.
Ainsi, c'est lui qui souffle à mon oreille des idées de recette, quand l'inspiration me manque. C'est aussi lui, qui me transmet de l'énergie quand la fatigue se fait sentir.
Dans "L'Univers Féerique", Edouard Brasey raconte : "En échange de sa peine, le farfadet ne veut rien de plus qu'un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau au miel. Qu'on veuille lui donner plus, il se froisse et s'en va..."
Je préparerai un gâteau à son intention, je ne souhaite pas qu'il parte...
Les fêtes de fin d'année approchent, j'aime cette période d'intense activité. Ma cuisine bruisse de mille sons, elle mijote, glougloute, elle embaume des effluves, des terrines juste sorties du four, des caramels, du chocolat chaud, du pain d'épices, et qui se déroulent et se faufilent dans toute la maison.
Mon farfadet est ravi lui aussi, il est sur tous les fronts et, peut-être, dans cette euphorie, acceptera-t-il, malgré sa timidité, de se laisser photographier.
Et si ma passion était mon farfadet !!!
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