lundi 20 janvier 2020

Gâteau au citron et chocolat blanc "Torta caprese al limone" Sans gluten


L'Italie, occupe une place toute particulière dans mon cœur, parce que c'est le pays d'origine de ma famille maternelle, et j'éprouve un besoin, quasi viscéral, d'aller de temps en temps, m'y promener, de flâner sur les marchés pittoresques et de découvrir, au fond d'une ruelle fleurie, une trattoria, où l'on se régale de cuisine traditionnelle, simple, délicieuse et en général, à des prix raisonnables.
Lors de mon dernier séjour, à Rome, j'ai apprécié de trouver dans ces établissements, des plats sans gluten, savoureux et même des desserts. Chez "Pantha rei", petite trattoria, tout près du Panthéon, j'ai dégusté un Tiramisu "gluten free", c'était la première fois que j'en dégustais un, sans gluten (en dehors de chez moi bien sûr) et cela mérite d'être souligné😋.

En général je rapporte des magazines et des livres, consacrés à la cuisine italienne, et, dès mon retour à la maison, j'ai une "furieuse envie" de cuisiner "italien".

Commençons par les desserts, et sans gluten, on ne va pas se gêner, mais attention, du gluten free "bon", il ne manquerait plus que l'on se punisse😀.

Aujourd'hui, la classique Torta caprese al limone et chocolat blanc. Le terme caprese qui s'applique à différentes recettes, salées ou sucrées, gâteau, tarte, salade, pizza, indique que la recette est originaire de Capri. Je ne suis pas bien sûre d'ailleurs, que toutes les recettes portant ce nom, en soient originaires, mais peu importe, le nom est si beau.

Dans la recette d'origine, on utilise du chocolat blanc, mais comme j'avais dans mon placard du chocolat Valhrona Inspiration Amande, un chocolat ivoire à la saveur intense d'amandes, j'ai choisi de l'utiliser à la place, histoire de renforcer le goût.

Vous apprécierez ce délice à tout moment de la journée, petit-déjeuner, goûter avec un chocolat chaud, et en dessert avec une salade d'agrumes ou une crème anglaise.

mercredi 15 janvier 2020

Lapin à la Charentaise, à la cocotte minute

La cuisine évolue sans cesse, et ces évolutions apportent leurs lots de bonnes, mais aussi de mauvaises choses.
Aujourd'hui, la tendance, notamment en restauration, est aux aliments cuisinés simplement, au dernier moment et servis à l'assiette,avec des sauces "courtes". 
Ainsi, nous dégustons des poissons, viandes et légumes, dont la saveur est au plus près de son origine, et c'est très bien.
Mais, encore faut-il que l'on ait le temps, et ou, l'envie, de préparer et de cuisiner ces recettes, par exemple, en fin de journée, après des heures de travail et que nos convives, en l’occurrence nos enfants et conjoints, fourchettes et couteaux à la main, nous disent : on a faim, on a faim. Et là, il faut développer toute son ingéniosité, pour cuire, juste à cœur, les filets de poisson ou de poulet, et en même temps, les petits légumes, d'autant qu'une petite sauce, pour napper le tout, serait bienvenue.
Bien sûr, il y a la possibilité, de passer au micro ondes, un plat tout prêt du commerce, mais avouez que de temps en temps, notre petite bonne conscience nous envoie un message, genre "c'est pas top !"

Heureusement, d'autres possibilités existent, par exemple, recourir à des méthodes de cuisson, un peu datées aujourd'hui et pourtant...
C'est le moment de ressortir la bonne vieille cocotte minute du placard, où elle dort depuis quelques décennies.
Pour commencer, un peu d'histoire. C'est Denis Papin, oui l'inventeur de la machine à vapeur, qui a eu l'idée de créer une marmite, capable de transformer à la cuisson des aliments durs en aliments mous, et nommée le Digesteur.  Oui, cela ne fait pas rêver, mais à l'époque, les viandes étaient un peu plus coriaces qu'aujourd'hui.
Il faudra attendre près de 300 années de plus, pour que naisse, un objet lui ressemblant, la Cocotte minute, marque déposée par SEB en 1954. D'ailleurs, de manière générale, cet ustensile, également fabriqué par d'autres marques, se nomme autocuiseur.
Ma grand-mère, ma mère, s'en servaient et je me souviens de la tendreté des viandes et légumes cuits dans un autocuiseur.
Il y a assez longtemps, j'ai acheté un autocuiseur, que j'ai peu utilisé, trouvant qu'il ne correspondait pas à ma façon de cuisiner. Et puis, comme je le dis, un peu plus haut, nous évoluons, comme la cuisine. Sans bien y réfléchir, j'ai ressorti ma "cocotte minute", ouvert son livret de recettes, et j'ai apprécié, la saveur préservée, le côté mijotage et le moelleux des viandes, et bien sûr la rapidité.
Depuis, elle passe plus de temps, en cuisine, que dans son placard, et j'ai adapté mes propres recettes.

Le bœuf bourguignon, le pot au feu, le rôti de porc, la choucroute, autant de recettes qui nécessitent un temps assez long de préparation en cocotte ordinaire, peuvent se cuisiner en un temps record, et pour un résultat bluffant.

Ainsi, désormais, je cuisine le lapin à la charentaise en 30 minutes, top chrono, 10 minutes pour la préparation et 15 à 20 minutes, pour une viande presque confite et des légumes fondants, le temps de cuisson varie un peu en fonction de la taille de la viande.